Balade du 7 et 8 mai 2022

Le petit train de la Mure, dans le Matheysin,

Le 7 et 8 mai 2022

Après avoir préparé le week-end, la journée de samedi a été complètement réorganisé par l’association du petit train de la Mure, pour cause de manque de personnel au restaurant panoramique…

Dans la proposition de départ, nous devions passer la journée, sans reprendre la moto, dans le train, avec l’arrêt le midi au restaurant panoramique, puis un arrêt au musée de l’image l’après-midi. Le train nous ramenait à la gare en fin de journée… comme c’est indiqué dans les documents de l’office du tourisme.

Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu … Tout nous a été imposé sans autre possibilité…

Comme le lieu était relativement centré par rapport à chacun des inscrits, nous avons donné rendez-vous aux 26 motards inscrits, à 9 h à la gare de La Mure. Plusieurs rendez-vous sont pris sur Gap, sur le Champsaur et le Buech pour se rendre à la Motte d’Aveillans, pour la visite de la mine en image le matin… Puis, retour le midi pour le repas « éclair » en 20mn, au restaurant Le « Murtel » : Un plat, un dessert, une boisson et un café, terminé !!! Pas d’indigestion …

Nous reprenons les motos, à l’heure, pour retourner à la gare et attendre le train dans lequel certain se reposeront… la sieste !!!

Nous arrivons au restaurant panoramique avec le point de vue sur le barrage du lac de Monteynard. Nous avons boudé le restaurant et nous avons retenu notre envie de se désaltérer sur la terrasse… vide.

Le trajet du train est surprenant de par son tracé en dénivelé, des lacets et des viaducs impressionnants. Un village retient notre attention : La Motte les Bains. Nous apercevons deux grands bâtiments, l’un est la mairie, l’autre un très grand centre thermal créé pour ces 2 sources à 58 et 62°. Ces sources seraient disparues suite à la construction du barrage. (Voir doc PJ 1)

Arrivée vers 17h30, nous reprenons nos montures pour découvrir le relais Matheysin. A l’entrée, 2 baby-foot attirent l’attention et seront pris d’assaut ! Jaky accompagné va acheter l’apéro … Chaque couple découvre sa chambre individuelle. La soirée est fort agréable avec des parties de baby-foot animées tout en s’hydratant, bien entendu ! Un bon repas copieux complète cette soirée.

Le lendemain, le petit déjeuner pris, les chambres vidés de leurs draps, nous quittons ce sympathique lieu sans oublier de prendre le pique-nique, préparé par le relais, tout aussi copieux !

La météo est fraiche. Des nuages couvrent les montagnes. Nous partons tranquillement vers la station fantôme de St Honoré. Arrivée à la station, nous sommes juste à la limite des nuages : dommage, nous ne voyons pas le superbe

panorama sur « Le Grand Serre ». Nous découvrons de magnifiques « fresques » taguées sur les murs de ce qui devait être un hôtel (voir doc. Joint 2).

Nous repartons vers Mayres-Savel. Le soleil perce enfin ! Nous apercevons la passerelle himalayenne sur le Drac et tous sur la plage pour pique-niquer.

La sieste au soleil est au rendez-vous, c’est super ! Yann, Carole, Jean-Michel et Sandrine repartent de leur côté, et nous retournons vers les Hautes-Alpes, en passant par le pont du Ponsonnet, arrêt café, … la clé du Guzzi … La clé du Guzzi ??? tout le monde cherche et heureusement, Joce fouille dans mes poches et trouve… La clé du Guzzi !!! On peut repartir !

Arrêt aux résurgences des Gillardes, toujours aussi belles en cette saison. On se quitte, chacun sa route, chacun son chemin… Certains sont arrosé, d’autre pas…

Finalement, tout s’est très bien passé, même la météo, douteuse au départ, nous a gâté ! Ce n’était pas gagné !!!

Nous avons tous été très heureux de se retrouver.

A bientôt !

Will et Francine

Vue sur le chateau de la Motte les Bains

PJ 1 :

a Motte les Bains le château les thermes

Le chateau

Cette puissance bâtisse se trouve sur une motte constituée d’en petite arrête de calcaire (lias) et de poudingue vestige d’ancien glaciers. Situé à 30km au sud de la ville de Grenoble à proximité des gorges du Drac, c’est le plus important monument de la région après de château de Vizille. Du fond du moyen Âge (an 1000) à la révolution française de 1789, les grandes Familles du Dauphiné se sont succédées dans ce manoir. Les Dauphins, les Aynard, les De Morges et les Venterol. Cette ancienne motte castrale a traversé les âges , grâce à son environnement et surtout par les sources d’eau chaude avec lesquelles son histoire est étroitement liée Son appellation changea à plusieurs reprises aux cours des siècles; au Moyen-âge, il se nomme; Château de la Motte, à la renaissance; château de la Motte Verdeyère et au 19 siècle château de la Motte les Bains Dans l ‘antiquité le vallon de la Motte était connu des romains, ils établirent une voie de communication qui descendait dans les gorges du Drac aux sources d’eau chaude au fond, ce chemin enjambait le Drac pour rejoindre Avignonet. Ils aménagèrent prés du Drac le long des parois du canyon une petite station thermale équipée d’aqueducs et de piscine . Aussi, ils exploitaient au lieu dit le Pérailler situé au pied de la Motte une mine de cuivre et d’or. Cette Motte dominant l’accès aux gorges du Drac fut probablement investie à cette époque. Plus tard en 1080 Saint Hugues évêque de Grenoble mentionne « la chapelle du château ». A cette époque les fortifications se résumaient d’un donjon et d’une enceinte qui abritait une chapelle au Sud Ouest du bâtiment. En l’an 1108 un Guigues est seigneur de la Motte. Une légende parle d’Amaury seigneur de la Motte suite à l’appel de Philippe Auguste, il partit en croisade en 1190 avec Hugues de bourgogne Dauphin, rejoint par la plupart des seigneurs du Dauphiné. On trouvait dans ces illustres familles, Pierre et son fils André Aleman, Les Aynard… Beaucoup périrent lors du siège de Saint Jean d’Acre en Palestine. Ce château de la Motte est devenu propriété de Guignes, le Jeune Dauphin de Bourgogne peut-être par l’application du droit de mainmorte,( pratique courante à cette époque) . Guigues VII surnommé « Le Jeune », il appartenait à la 2éme race des Dauphins issus de Bourgogne (mort en 1270). Il possédait en 1261 le château de la Motte et la moitié de son mandement avec les seigneurs Aleman de Champs et les seigneurs de St Georges. Dans les châtellenies visitées par les enquêteurs delphinaux (entre 1250 et 1270) le château de la Motte est aussi mentionné. En 1286 Pierre Aynard cède le château de Savel en échange de celui de la Motte en hommage lige avec le Dauphin Humbert I et. Pierre Aynard fonda la branche de la Motte qui dura jusqu’à Gillette Aynard (+1360) . Elle se marie en 1337 avec Guigues de Morges. Un autre recensement ordonné par le Dauphin sur tous domaines et châteaux du Dauphiné en hommage lige à permis de retrouver dans un manuscrit de1339 une description précise de château de l’époque.

Les thermes

Les romains connaissaient les sources ocreuses dans les gorges du Drac , de Savel et de la Motte où notamment, ils construisirent deux petits aqueducs L’ un apportait l’eau chaude des sources et l’autre prenait l’eau du Drac afin d’obtenir dans la piscine une température agréable. Un premier mur de pierres, surélevé de deux tuyaux formés de tuiles creuses disposées l’une sur l’autre Le second mur épais et solide était constitué de béton de chaux de gravier et de briques rouges. Sur le haut, était façonnée une canalisation plus importante recouverte de grandes lauses schisteuses noires. Cette antique station thermale possédait deux résurgences nommé plus tard, la Source de la Dame et la Source du puits. De sources jaillissaient des eaux dont les températures respectives étaient de 62° et 58° Bromo- chlorurée dodique, elle était réputé efficace contre la scrofule. Une vieille légende du 13 siècle raconte, un chevalier revenant de terre sainte, ayant été guéri par les eaux minérales , aurait fait édifier une chapelle fondée en l’honneur de la Vierge qui s’appelait Notre Dame de la Délivrance. Une autre légende raconte l’origine de la source de la Dame.

LA MOTTE-LES-BAINS. (1) Renseignements généraux.

L’établissement de la Motte se trouvant, à l’exception de l’hôtel du Bois, entièrement contenu dans le château, les malades doivent venir y chercher d’abord un logement à leur guise. Le prix de chaque chambre ou appartement est affiché à l’intérieur. — Il y a deux tables d’hotes de prix différents, à l0 h. du matin et à S h. 1/2 du soir ; à 10 h. 1/2 et à 6 h.; du reste on peut manger à la carte ou par tète. Cercle. — Le cercle de la Motte-les-Bains comprend un salon et un cabinet de lecture ; l’entrée de ce cercle n’appartient qu’à ceux qui ont déclaré s’y abonner; néanmoins, il est ouvert aux visiteurs de passage, pourvu qu’ils y soient présentés par un abonné. Une tenue décente est de rigueur; on n’y fume pas; on y joue tous les jeux autorisés au cercle de Grenoble. Le prix de l’abonnement, pour toute la saison, est fixé par un tarif. Prix Des Courses Aux Environs. — Courses à Anes : à la source d’eau minérale, à Saint-Martin, I fr. 25 c. ; — à Monteynard, au Mollard, 1 fr. 50 c.; — à la Motte-d’Aveillans, à la Charbonnière de la Majeuil, t fr. 75 c. ; — à Marcieu, à la Pierre-Percée, à la Charbonnière de la Montagne, au Monteynard, 2 fr. 25 c. ; — aux lacs de LafTrey, à la Mure, à la montagne de Seneppé, 2 fr. 75 c. ; — aux Mines de mercure, au Monètier-de-Clermont, passage du pont non compris, 3 fr. ; — 1 la Fontaine ardente, au Mont-Aiguille , 3 fr. 75 c. Un char à bancs à 5 places coûte: pour la Mure, 10 fr.; pour la Mure et Laffrey, 15 fr. L’établissement thermal de la MotteIes-Bains est situé à 620 mèt. d’alt., dans la vallée du ruisseau de Vaux, encaissée entre le Mont-Eynard (1713 mèt.) au N., le Mont-Seneppé (1756 mèt.) au S., et le Mont-Sagnereau à l’E. (1428 mèt.). Cette vallée a s’ouvre à l’O. sur le Drac, où le ruisseau de Vaux, grossi de celui d’Oula, se précipite par une magnifique cascade de 130 mèt. de hauteur. Les constructions de l’établissement s’élèvent au centre du bassin, sur un mamelon isolé. Elles donnent, à l’E., sur une terrasse d’où l’oeil embrasse tout le bassin de la Motte: au S., elles s’appuient sur des jardins en terrasses et dominent une vaste prairie. Au N., la route de Grenoble les sépare d’un bois, qui descend jusqu’au ruisseau de Vaux. Ce bois, que n’a jamais percé un rayon de soleil, est sillonné de nombreux sentiers, où l’on est toujours sur de trouver un refuge contre les ardeurs de l’été. Au pied du monticule occupé par l’établissement des bains, s’élèvent l’hôtel du Boit, des écuries et remises et des dortoirs pour les indigents. » Le château de la Motte avait été construit en partie au commencement du XIV s. En 1789, ce château, dévasté par le temps et par un violent incendie, n’était plus guère qu’une ruine; mais à partir de cette époque les eaux voisines (connues depuis longtemps dans le pays, depuis les Romains peut-être, si l’on en croit la tradition qui donne le nom de bains romains à quelques débris de constructions situés entre le château et les sources) commencèrent à acquérir une assez grande réputation. Aussi le propriétaire s’empressa-t-il de réparer le château pour y recevoir des malades, mais, faute d’argent, il abandonna son entreprise. En 1830, un riche Lyonnais, M. Subit, acheta le château et s’empressa d’en relever les ruines. Malheureusement les sources étaient trop éloignées. Elles jaillissent, en effet, à 30 min. du château, à plus de 150 mèt. Au dessous de son niveau, sur les bords du Drac qui, sans les digues qui le contiennent, les recouvrirait dans ses grandes crues. Il fallait donc aller les chercher par des sentiers praticables seulement aux mulets; c’est à peine si l’on pouvait s’en procurer 8000 litres par jour, et encore, prises à la source à 62°, elles se refroidissaient jusqu’à 40° en route. En 1844 se constitua la Société actuellement propriétaire de l’établissement; le château fut alors entièrement remanié et approprié pour 300 baigneurs. L’eau, au lieu d’être parcimonieusement portée dans l’établissement par des mulets, fut amenée par 1900 mèt. de conduits au moyen d’une pompe foulante, que met en mouvement la cascade de 150 mèt. de hauteur qui domine les sources. La quantité d’eau fournie par les sources était de 1100 hectol. par jour. De nouveaux travaux, qu’on pourra compléter dans la suite, ont porté ce débit à plus de 4000 hect. Vu la trop grande longueur des conduits, les eaux n’arrivaient aux baignoires et aux douches qu’à la température insuffisante

de 37°, mais elles se réchauffent à 60° en passant dans un serpentin posé dans un brasier. Tel qu’il a été reconstruit en 1844, le château de la Motte « se compose aujourd’hui de 3 corps de logis flanqués de 4 pavillons et contenant 300 lits. Le bâtiment thermal proprement dit est placé en avant et au-dessous de la façade du château, qui regarde l’E. Il présente la forme d un hémicycle; il a 2 étages et une terrasse. Au centre se trouve le réservoir contenant 2500 hectol.; un autre réservoir de 600 hectol., creusé dans une cour, est destiné à l’eau minérale refroidie. Les cabinets de bains sont au nombre de 18 et contiennent 28 baignoires; l’étage inférieur possède 9 appareils à douche, un vaporarium, servant aussi de salle d’aspiration, un cabinet pour douches à vapeur, un cabinet de douches écossaises, un autre pour les douches ascendantes internes, un troisième pour les douches capillaires, un autre enfin pour l’administration des bains de vapeur en caisse. » Les eaux de la Motte sont transparentes, inodores, d’un goût légèrement salé, d’une pesanteur spécifique de 1,01. Leur composition est presque la même que celle de l’eau de mer. Elles sont employées avec un très grand succès pour la guérison des rhumatismes, des luxations et fractures, des caries, du mal de Pott ou fonte purulente des vertèbres, des scrofules sous toutes les formes, des inflammations chroniques du foie et de l’estomac, etc. Outre les bains et les douches, elles sont souvent administrées en boisson, à la dose de plusieurs verres, dans les maladies de langueur, des organes digestifs, les fleurs blanches, l’aménorrhée, etc.

ENVIRONS DE LA MOTTE. Sources thermales. 30 min. de marche environ. A l’extrémité inférieure de la prairie de l’établissement, on franchit le ruisseau de Très-Fort, avant d’atteindre le hameau de Pérailler. Le chemin, qui domine ensuite la rive g. du ruisseau de Vaux, arrive au bord d’un rocher, au pied duquel coulent avec fracas les eaux furieuses du Drac, que traverse un pont peu solide, menant au château d’Avignonnet. Rien de plus sauvage que ce défilé, où le torrent est encaissé entre des rochers à pic, ayant 300 à 400 mèt. d’élévation. On descend, par un sentier difficile, à l’embouchure du ruisseau de Vaux, et l’on se trouve alors en face de la cascade qui met en mouvement la pompe foulante; à quelques mètres plus loin est bâtie la petite maison dans le rez-de-chaussée de laquelle jaillit la source thermale du puits, dont fa température est de 58° et le débit de 1357 lit. en 24 h. En revenant à la cascade, et en traversant le ruisseau qu’elle forme sur un pont-aqueduc d’une construction récente, on trouve sur les bords du Drac une autre source d’une température de 61° 50, ce qui donne pour sa profondeur le chiffre de près de 2000 mèt.; son débit est par 24 h. de 4320 hectol .dont 2248 ont été captés. Cette source porte le nom de source de la Dame, en mémoire d’une chapelle que fonda, dit-on, en l’honneur de la Vierge, un chevalier revenu le premier de la terre sainte et guéri par les eaux minérales. Une troisième source, située à 50 mèt. au-dessous de la seconde, se fait jour dans le haut du torrent et y verse ses eaux. Son volume est de 1000 hectol. par 24 b.

PJ 2 A la station de La Chaud, sur la commune de Saint-Honoré, l’ambiance n’est pas comme les autres. A 1500 mètres d’altitude, vous allez

tomber sur une station en partie abandonnée qui ravit aujourd’hui les photographes, les graffeurs et les explorateurs urbains.

 

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